Résorption des bidonvilles : pourquoi agir ?
lundi 19 février 2018
La délégation interministérielle pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sans-abri ou mal logées, DIHAL, propose son 61e atelier mensuel autour de l’engagement des collectivités locales et des pouvoirs publics, cœur des stratégies territoriales partenariales préconisées par la circulaire du 25 janvier 2018 sur la résorption des bidonvilles et campements illicites.
"« Résorption des bidonvilles : pourquoi agir ? » La question peut paraître provocatrice tant la réponse semble évidente. Pourtant la réalité du terrain montre que cela ne va pas de soi. Si des territoires donnent l’exemple d’actions partenariales, durables et clairement assumées de résorption des bidonvilles, force est de constater que dans de nombreux territoires, les réticences restent fortes sur cette question perçue comme sensible et complexe.
Alors que le gouvernement vient de donner une nouvelle impulsion à la résorption des bidonvilles et campements illicites à travers la circulaire du 25 janvier 2018 signée par 8 ministres, l’engagement des collectivités locales et des pouvoirs publics est au cœur des stratégies territoriales partenariales que préconise cette circulaire.
L’UNICEF France, particulièrement vigilant quant à la situation des enfants vivant en bidonvilles, souligne que cet engagement est une des clefs de l’efficacité des actions à conduire en faveur de la scolarisation.
Pourquoi et comment s’engager dans des politiques partenariales de résorption durable des bidonvilles et d’insertion des populations concernées ?
Comment lever les freins existants ?
Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet atelier de la DIHAL, organisé en partenariat avec Unicef France, se propose d’apporter des pistes de réponse, à travers les témoignages d’acteurs qui sont ou ont été en première ligne, maires, préfets, représentants associatifs, opérateurs."